(La Nouvelle République)-Un rapport d’Afrobarometer publié en juillet 2025 établit un lien clair entre l’éducation et la demande de transparence en Afrique. L’étude porte sur plus de 54 000 personnes dans 39 pays. Elle montre que les citoyens instruits veulent que leurs dirigeants rendent des comptes. Ils acceptent même que cela ralentisse la prise de décision.
Cette exigence améliore la gouvernance. Elle limite la corruption et renforce la confiance des investisseurs. Selon la Banque mondiale, les pays bien gouvernés attirent plus d’investissements directs étrangers. Ils ont aussi plus d’emplois formels et une meilleure croissance économique.
Le rapport croise ces résultats avec l’indice d’éducation du PNUD. Les pays comme le Botswana, le Kenya et le Ghana, où la demande de transparence est forte, ont un meilleur climat des affaires. À l’inverse, le Soudan et la Mauritanie, où la demande est faible, ont une économie plus fragile.
Pour aller plus loin, plusieurs pays intègrent la culture de la transparence dans leurs programmes scolaires. La Fondation Mo Ibrahim estime que cela pourrait augmenter la croissance de plusieurs économies africaines. Une jeunesse instruite est un moteur de changement politique et économique.
Louise LAWSON



