(La Nouvelle République)-Le Togo écrit une nouvelle page de son histoire politique avec assurance et sérénité. L’entrée en vigueur de la Cinquième République n’est pas seulement un tournant institutionnel : elle marque l’aube d’un renouveau démocratique porté par une vision claire, une volonté de stabilité et une capacité rare à anticiper les défis de demain. Sous la conduite éclairée de Faure Essozimna Gnassingbé, désormais Président du Conseil, le pays semble glisser sans heurts vers un avenir prometteur — comme sur des roulettes.
En adoptant le régime parlementaire, le Togo se donne les moyens de réinventer son fonctionnement politique en profondeur. Ce choix courageux, mûrement réfléchi, témoigne d’une maturité démocratique croissante. Il offre à la nation une opportunité historique : celle d’un partage plus équilibré du pouvoir, d’un dialogue renforcé entre les forces politiques, et d’une gouvernance plus proche des citoyens. Dans un continent souvent secoué par des transitions brutales, l’exemple togolais fait figure d’exception et inspire confiance.
Le leadership du Président du Conseil, Faure Gnassingbé, est l’un des piliers de cette transition réussie. Artisan de cette réforme majeure, il démontre une fois de plus sa capacité à faire évoluer le pays dans le calme, la concertation et la cohérence. Sa vision panafricaine, son engagement pour la paix régionale et son sens aigu de la stabilité placent le Togo au cœur des dynamiques diplomatiques les plus importantes du continent.
La tenue, à Lomé, de la toute première Conférence de l’Union africaine sur la dette publique en est une illustration éclatante : le Togo devient une voix qui compte, un carrefour d’idées et de solutions.
Plus que jamais, l’espoir est permis. L’espoir d’une administration plus efficace, d’une économie mieux orientée, d’une jeunesse prise en compte, et d’une société plus juste. Le cap est donné : une gouvernance centrée sur le développement, la modernisation et la proximité.
Certes, les défis ne manqueront pas. Mais pour la première fois depuis longtemps, le sentiment prévaut que le Togo avance dans la bonne direction, avec détermination et méthode. La Cinquième République n’est pas une rupture hasardeuse : elle est le fruit d’une construction patiente, et d’un leadership sûr de ses choix.
Le Togo roule, oui. Mais il roule avec espoir, dans le sens de l’histoire, vers un avenir maîtrisé. Et s’il glisse aujourd’hui comme sur des roulettes, c’est parce qu’il a su huiler les rouages de la paix, de l’écoute et du progrès.
Gabriel BLIVI
